Accueil > Terminale > Histoire > H2 - Les mémoires : lecture historique > H2 L’historien et les mémoires de la Seconde guerre mondiale en France (cours)
dimanche 11 novembre 2012, par
Le document élève à télécharger :
Cours = 4h / Sujet de bac = composition ou étude de document(s)
Hatier 2012
Introduction
Travail préparatoire
Vidéo 1
Le témoignage de Christian Desseaux, résistant déporté à Buchenwald. Il parle devant les élèves du collège de St-Michel de Maurienne en 2011.
Consigne : Que nous apprend le témoignage de Desseaux sur histoire et mémoire ?
Partie I
Le contexte = rôle fondamental dans la naissance des mémoires
Texte 1 page 56 §1 + Document complémentaire 1
Document complémentaire 1
Consigne : Identifier l’ampleur de la défaite française de mai-juin 1940.
Vidéo 2
Vichy et la collaboration.
Consigne : relever les différents aspects de la collaboration.
Vidéo 3
Vichy et les persécutions.
Consigne : Relever les différentes mesures de persécution des juifs prises par Vichy.
Carte page 51 La libération de la France
Frise chronologique page 50
Texte 1 page 60
Partie II
La multiplicité des mémoires
Images 1 page 53 + 3 page 53
Consigne : Identifier l’image de la résistance que veulent donner ces documents.
Vidéo 4 + Document complémentaire 2 Discours Malraux 1964 + Sujet page 72
Vidéo 4
Discours de Malraux lors du transfert des cendres de Moulin au Panthéon en 1964.
Consigne : Surligner les extraits montrant l’image de la résistance que veut donner Malraux.
Document complémentaire 2
M. le Président de la République, voilà donc plus de 20 ans que Jean Moulin partit pour devenir le chef d’un peuple de la nuit. Puissent les commémorations des deux guerres s’achever aujourd’hui par la résurrection du peuple d’ombres que cet homme anima, qu’il symbolise et qu’il fait entrer ici comme une humble garde solennelle autour de son corps de mort.
On sait ce que Jean Moulin pensait de la Résistance au moment où il partit pour Londres, il serait fou et criminel de ne pas utiliser, dit-il, en cas d’action alliée sur le continent, ces troupes prêtes au sacrifice. C’était bien l’opinion du Général de Gaulle, néanmoins lorsque le 1er janvier 42, Jean Moulin fut parachuté en France, la Résistance n’était encore qu’un désordre de courage. Certes, les résistants étaient des combattants fidèles aux alliés mais ils voulaient cesser d’être des Français résistants et devenir la Résistance française. C’est pourquoi Jean Moulin est allé à Londres. S’il venait demander au Général de Gaulle de l’argent et des armes, il venait aussi lui demander, je cite : « Une approbation morale des liaisons fréquentes, rapides et sûres avec lui. » Le Général assumait le non du premier jour, le maintien du combat. Enfin, le destin de la France, car il faut que la France soit présente à la victoire, alors elle retrouvera sa liberté et sa grandeur. Le Général de Gaulle seul pouvait appeler les mouvements de résistance à l’union entre eux et avec tous les autres combats car c’était à travers lui seul que la France livrait un seul combat.
D’après André Malraux, discours du 19 décembre 1964.
Image 4 page 53
Consigne : Identifier la mémoire de la résistance présente dans ce document.
Texte 1 page 59 + Vidéo 5 Le chagrin et la pitié témoignage Waffen SS
Vidéo 5
Le chagrin et la pitié de Marcel Ophüls, sorti en 1971. Un extrait montrant le témoignage d’un français engagé volontaire dans la Waffen SS.
Consigne : Montrer que ce film marque une rupture dans la mémoire de la Seconde guerre mondiale.
Texte 1 page 60
Consigne : Relever dans le document les difficultés de la mémoire du génocide à s’exprimer.
Vidéo 6
L’impact du proocès Eichmann en 1961.
Image 3 page 60
Consigne : Montrer que « Shoah » est un signe du réveil de la mémoire juive.
Texte 4 page 61
Consigne : Montrer l’importance du procès de Maurice Papon.
Vidéo 7 + Document complémentaire 3 Discours Chirac 1995
Vidéo 7
Discours du Président de la République Jacques Chirac le 16 juillet 1995, lors des commémorations de la rafle du Vel’ d’Hiv’.
Consigne : Montrer que le discours de Jacques Chirac constitue une étape majeure dans l’évolution de la mémoire du génocide.
Document complémentaire 3
Il est, dans la vie d’une nation, des moments qui blessent la mémoire, et l’idée que l’on se fait de son pays.Il est difficile de les évoquer, aussi, parce que ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’Etat français.
Il y a cinquante-trois ans, le 16 juillet 1942, 450 policiers et gendarmes français, sous l’autorité de leurs chefs, répondaient aux exigences des nazis. La France, patrie des Lumières et des Droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux.Suivront d’autres rafles, d’autres arrestations. A Paris et en province. Soixante-quatorze trains partiront vers Auschwitz. Soixante-seize mille déportés juifs de France n’en reviendront pas.
Nous conservons à leur égard une dette imprescriptible.Transmettre la mémoire du peuple juif, des souffrances et des camps. Témoigner encore et encore. Reconnaître les fautes du passé, et les fautes commises par l’Etat. Ne rien occulter des heures sombres de notre Histoire, c’est tout simplement défendre une idée de l’Homme, de sa liberté et de sa dignité.
Certes, il y a les erreurs commises, il y a les fautes, il y a une faute collective. Mais il y a aussi la France, une certaine idée de la France, droite, généreuse, fidèle à ses traditions, à son génie. Cette France n’a jamais été à Vichy. Elle est à Londres, incarnée par le Général de Gaulle. Elle est présente, dans le coeur de ces Français, ces ’Justes parmi les nations’ qui, en sauvant au péril de leur vie, les trois-quarts de la communauté juive, ont donné vie à ce qu’elle a de meilleur.
Allocution de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, prononcée lors des cérémonies commémorant la grande rafle des 16 et 17 juillet 1942, 16 juillet 1995.
Document complémentaire 4 Brochure Pétain 1951
Consigne : Identifier les différents éléments du mythe Pétain.
Vidéo 8
La mémoire des malgré-nous.
Document complémentaire 5 Colloque STO
Consigne : Identifier les particularités des deux mémoires présentes à travers ces documents.
Document complémentaire 5
Oui, cinquante six années d’obscurantisme à notre égard et à celui de notre épreuve…
Malgré les votes à l’Assemblée Nationale toujours favorables à la notion « Déportation pour le Travail Forcé », comment cette qualification sans ambiguïté, donnée par la Résistance elle-même, peut-elle encore nous être contestée ? C’est la question que se pose notre catégorie de victimes de guerre.
Alors que les noms de Laval, Pétain, Sauckel et autres criminels résonnent mal aux oreilles des français victimes de cette odieuse machination que fut le service du Travail Obligatoire, il s’ en trouvent encore pour clamer « Ils n’auraient pas du partir… ». C’est oublier par trop facilement ce temps de l’occupation et des moyens mis à disposition de l’Administration, de la Police et de la Milice aux côtés de la Gestapo.
Il restera au mérite du Colloque International des Historiens d’avoir rétabli la vérité historique sur ces deux points. De nombreuses communications mettent en évidence la triste originalité d’un État français livrant sa jeunesse à l’ennemi.
Espérons que nos législateurs d’aujourd’hui, sensibilisés par les « Actes du Colloque » rouvriront le dossier pour mettre un terme à cette injustice.
Robert Piat, Préface, La Main d’œuvre française exploitée par le IIIe Reich, Colloque International 2001, Caen.
Document complémentaire 6 Mémoire des Tziganes
Consigne : Montrer la situation mémorielle actuelle des Tziganes.
Partie III
Des liens particulier entre histoire et mémoire
Documents complémentaires 7 L’historien
Consigne : Montrer que l’historien critique mais aussi influence les mémoires.
Document complémentaire 6 Mémoire des Tziganes
Document complémentaire 8 Résistancialisme
Consigne : Montrer comment l’historien analyse la place des mémoires dans la société.
Conclusion
→ mise à distance + historicisation